Si ma traversée du Kirghizstan à cheval a dépassé toutes mes espérances, notre traversée du désert du Taklamakan a été un vrai fiasco. Pour des raisons que vous comprendrez surement, je ne pourrai pas vous raconter tous nos déboires, mais je vais quand même vous en raconter quelques-uns.

En principe nous aurions du entrer dans ce désert immense pour en sortir que 7 jours plus tard, voyageant en toute autonomie. Au lieu de cela nous avons complètement perdu le premier jour. Le 2^ème jour mensonges et rencontres désagréables se succédaient, et,  quand vers la fin du 3^ème jour il n’y avait toujours pas de désert en vue, nous avons décidé d’arrêter  là les frais, et sommes rentrés à Kashgar.

Un deuxième essai, avec une autre équipe,  eut lieu le lendemain. Cette fois nous avons bien roulé en voiture jusqu’au désert. Les chameaux étaient meilleurs, leurs conducteurs également. Le désert n’était pas tout à fait celui des cartes postales, mais s’y approchait pas mal. Quant à notre « guide » c’était autre chose. Pour les mêmes raisons que mentionnées plus haut, sachez seulement que le 2^ème jour nous n’avions plus d’eau (C’est nous qui avons sauvé la situation en le remarquant à temps) et que ce cher guide était incapable de retrouver le camp de la veille….

Pour d’autres détails surprenants, voire ahurissants il faudra vous patienter jusqu’à notre retour.