En Azerbaijan ça pue le pognon, le pétrole, et malheureusement aussi le fonctionnaire corrompu. Le passage en douane pour entrer dans le pays m’a pris 2 ½ heures, avec obligation de glisser un billet de 20$ dans la main du responsable du bureau. On m’avait bien assuré que le gouvernement combattait la corruption, et qu’il ne fallait surtout rien donner, je n’avais pas le choix. Au même poste 2 autres douaniers ont essayé de me soutirer de l’argent. Le responsable, voyant cela, les a sévèrement réprimandés, alors que lui avait mon billet de 20$ en poche !
Lors de mon aller-retour Tbilisi-Bakou j’ai été arrêté pas moins de 10 fois par des contrôles de police. Seuls deux de ces contrôles étaient réguliers, vérification de passeport etc. Les autres fois on a essayé de me faire payer, sous les prétextes les plus farfelus. La palme revient sans doute au policier que voulait que je paye par-ce-que ma voiture a des vitres teintées à l’arrière ! Une autre fois, ayant refusé de payer, on m’a emmené au poste, où un policier, juste sorti de son bureau, m’a accusé de ne pas avoir mis ma ceinture de sécurité, alors qu’il ne m’avait même pas vu. J’ai payé au premier contrôle (dépassement de ligne blanche ?), puis j’ai systématiquement refusé de payer, criant au scandale et menaçant d’appeler mon ambassadeur. (Qui d’ailleurs n’existe pas). Après quelques discussions on m’a à chaque fois laissé repartir !
Au sortir du pays, de nouveau le chef (un autre) et 3 douaniers ont essayé, mais je n’ai pas payé.
A Baku, j’ai rencontré des gens très aimables, notamment Bulent et sa famille et aussi Ramiza, ma guide d’un jour, mais, tout aussi beau que soit l’Azerbaijan et surtout Bakou, ceci à laissé sur moi une impression tellement négative qui a tout gâché. Jamais je ne vais retourner dans ce pays de corrompus !
Bulent et sa famille. Bulent m'a arrangé plein de choses à Baku. Le soir il m'a invité a diner chez lui, avec sa famille