Après l’accident d’hier nous avons terminé l’étape du jour en voiture, personne d’entre nous n’ayant plus vraiment envie de pédaler sur cette route. Aujourd’hui nous avons pris un jour de repos à Pingyao.
La vieille ville de Pingyao est probablement la mieux conservée de toute la Chine, avec comme désagréable effet secondaire que nous voyons beaucoup de touristes occidentaux par ici, ce qui ne nous est pas arrivé depuis longtemps. Pas moins de 20 sites à l’intérieur de la vieille ville sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Ici musées, temples et guest houses se côtoient dans toutes les ruelles. Les saveurs délicieuses de la cuisine chinoise nous flattent les narines à tout bout de rue. La vieille ville est réservée aux piétons, du moins en principe. Seuls quelques minibus électriques y glissent sans bruit. Pingyao est une ville de carte postale, l’image même de la Chine comme l’imaginent les occidentaux.
Il y a ici la plus ancienne banque de Chine, des musées de toutes sortes, un palais du gouverneur érigé avec un gout exquis, flanqué toutefois d’un musée exposant les pires instruments de torture, que seul un esprit malade pouvait inventer, le tout amplement illustré d’anciennes photos en format géant.
Nairuo nous servit de guide pendant toute la journée, ne manquant pas de nous raconter de nombreuses anecdotes concernant sa ville.
Le soir elle nous a emmenés dans un restaurant très local, où pas un touriste ne risque de se perdre. Le diner fut délicieux, et même Nico, pour une fois a pu savourer la cuisine chinoise.