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Maintenant que la partie motorisée de mon voyage est terminée, le moment est venu de faire un premier point :

La première partie en moto n’était qu’une sorte de prélude. C’aurait du être un petit cadeau à moi-même, mais la moitié du trajet se faisait dans le froid et sous la pluie, ce qui a fortement gâché mon plaisir. Ce ne fut qu’après avoir passé les Alpes que j’ai pu savourer le plaisir de conduire ma Harley sous le soleil d’Italie.

Quant au bateau, ce fut un compromis : voulant à tout prix partir de Venise, comme Marco Polo, je ne trouvais pas vraiment le bateau que je voulais. Ma première idée était de partir sur un navire marchand, mais je ne pus trouver ce que cherchais, à moins de sacrifier beaucoup de temps, sans être sur de la date d’arrivée exacte. J’aurais du prendre plusieurs bateaux, car aucun de ceux que j’avais trouvé ne faisait la liaison directe Venise-Istanbul. Mais pour cela mon calendrier était trop serré. L’idée suivante, à savoir de partir en voilier n’était pas réalisable non plus. Finalement il ne me restait plus que le choix d’un  bateau de croisière. Ce que je fis, et ainsi je passais  quelques bonnes journées relaxantes en compagnie de Patrice et de deux couples amis.

Le vrai voyage commença définitivement à Istanbul, où je récupérais ma Golf que j’y avais amené 2 mois auparavant. 

Je savais qu’elle allait souffrir, mais pas à ce point là.

Voici tous les déboires de la pauvre :

Pare-brise fendu dès la Turquie

Climatisation en panne, lève-vitres défectueux

Spoiler fendu en Turquie.

Spoiler cassé en Azerbaïdjan

Première alerte en Azerbaïdjan : Carter d’huile cabossé avec légère fuite d’huile suite à un fort choc.

A Téhéran : réparation climatisation, nouveaux freins, débosselage carter d’huile, ressoude de la vis de vidange cassée.

Deuxième alerte au Turkménistan : Après plusieurs heures de conduite sur mauvaise route, l’amortisseur arrière gauche est sorti à l’intérieur de l’habitacle. La Golf s’est trainée sur une quinzaine de km avec le derrière par terre avant qu’on ne puisse réparer.

Partie droite, puis partie gauche du Spoiler partie sur route exécrable au Tadjikistan. De nombreux chocs très violents m’ont fait craindre le pire.

Troisième alerte au Tadjikistan : Je reste coincé dans un bourbier incroyable. A ce moment là je craignais que mon voyage fût fini pour de bon. Seule l’intervention d’un bulldozer put me sortir de là, mais au prix d’un échappement cassé. La boite de vitesses avait également pris un coup, mais fonctionnait encore.

En tout j’avais 5 crevaisons.

A part toutes ces pannes concrètes, la voiture se mourait lentement, elle grinçait de tous les côtés et allait bientôt tomber en morceaux. Seul le moteur diesel ne m’a jamais lâché.

Kilométrage jusqu’à présent :

Moto :    1199 km

Bateau : 2413 km

Auto :   10080 km,  au total donc  13.692 km parcourus depuis Ell jusqu’à Bishkek.