Après 2 heures à passer la douane, me voilà en Géorgie. La première ville, Batumi, me fout un choc ! Il n’y a aucune signalisation et pratiquement pas de rues ! Si panneau il y a, l’inscription est en Georgien, une fort belle écriture d’ailleurs. La Géorgie est l’un de seulement 14 pays au monde qui ont leur propre écriture à eux. J’erre longtemps dans la ville en slalomant entre les nids de poule, cherchant une issue. Finalement j’aperçois un policier sur le bord de la route, et lui demande mon chemin. Il faut dire que dans cette ancienne république quasiment personne ne parle l’Anglais. Lui non plus, mais il ouvre la porte passager, s’installe à côté de moi et me fait signe de rouler. Une fois sorti de la ville, je lui demande où il veut descendre, mais il me fait signe de continuer. On traverse d’autres villes, où il me guide à la perfection, mais n’a toujours pas dit le moindre mot. Je n’arrive même pas à lui faire dire son nom. Longtemps plus tard, il me fait signe d’arrêter, et sans dire un mot, descend. On est en rase campagne, et on a fait quelque 180 km ensembles !
La cathédrale de Tbilisi