Ne croyez surtout pas que les pingouins ne peuvent vivre dans les climats glaciaux de l’Antarctique.
Il faisait 32°C à Punta Tombo aujourd’hui, quand j’ai visité ce site, lieu de nidification pour un demi million de pingouins. D’ailleurs on peut observer des pingouins beaucoup lus au nord, il y a même quelques familles aux îles Galapagos, tout près de l’Equateur. En Patagonie in y a une soixantaine de colonies de pingouins.
Ce sont les Pingouins Magellans, ils pèsent quelque 5 kilos, mesurent 45 cm et peuvent vivre une trentaine d’années. Un détail surprenant est qu’ils peuvent boire aussi bien de l’eau douce comme de l’eau de mer. Pour éliminer les sels de leur corps, ou bien ils ont un espèce d’éternuement, ou bien ils le laissent dégouliner de leur bec.
Pour me rendre à Punta Tombo, j’ai roulé pendant 45 km sur une route non asphaltée. Contrairement aux pistes du nord du Brésil, ici c’est surtout du gravier, des cailloux voire des pierres de taille moyenne. Je dois avouer que je n’étais pas à l’aise. J’ai eu beaucoup de mal à maitriser ma moto, qui a dérapé plusieurs fois, surtout quand le gravier était profond d’une quinzaine de cm. Si la Ruta 40 est comme cela, ça va être dur, très dur..
Plusieurs fois on m’avait averti des forts vents latéraux de Patagonie, mais il faut en faire l’expérience pour réaliser à quel point ils peuvent être violents et dangereux. Surtout lorsqu’ils soufflaient en rafale ma moto a des fois été déportée de 2 mètres. Le plus délicat, c’est les manœuvres de dépassement de camions. Alors que dans ces conditions je roule dans une positions assez inclinée, une fois à côté du camion, ma moto se redresse brutalement, pour après, la manœuvre terminée, être frappée de plein fouet par le vent latéral, au risque de perdre l’équilibre. J’ai d’ailleurs considérablement réduit ma vitesse de croisière sur ces routes désertes. De 160 km/h je suis descendu à 120 km/h.