Mon voyage se termine comme il a commencé il y a six mois en Alaska : Dans le froid et sous la pluie, avec le vent en prime. De ce fait la sensation de froid est beaucoup plus intense.
Il y a deux jours, en roulant vers El Calafate pour voir le Perito Moreno, par vent en face, ma moto plafonnait à 140 km/h, la consommation d’essence atteignant de quantités record. Le lendemain, sur la même route, mais en sens inverse j’atteignais facilement le 200 km/h. Si les vents de face mettent ma moto à mal, pour moi, ce sont les vents latéraux les plus durs. En fin d’après-midi, quand les rafales atteignent leur violence maximale, je dois fortement réduire ma vitesse, ne roulant des fois plus qu’à du 60 km/h.
Avez-vous déjà vu des oiseaux voler en arrière ? Moi, si.
Ou, pour les motards : Avez-vous déjà pris des virages vers la gauche, en tenant la moto penchée vers la droite ? Avec le même vent, un virage vers la droite, (le côté d’où souffle vent) se négocie à vitesse très réduite : la moto est déjà tellement penchée en ligne droite, qu’une inclinaison supplémentaire signifierait la chute, tout simplement. Eh bien, avec les vents de Patagonie, tout ceci c’est possible.
Les températures ont chuté rapidement, passant de 32° à 15° et puis à 6° en 3 jours seulement.
A part la région des parcs nationaux, à l’ouest, près du Chili, le paysage est aussi plat, désert, morne et ennuyeux que la pampa auparavant. Seule la couleur dominante est passée du vert au brun et jaune pâle. Le ciel est gris ou noir ; s’il y a des bouts de ciel bleu, il est d’un bleu pâle. Le soleil même est pâle, tentant vainement de réchauffer durant les rares moments où il arrive à percer les nuages.
Normalement j’aurais dû arriver à Ushuaia aujourd’hui. Mais un passage de frontière plutôt long, un ferry à prendre pour passer le détroit de Magellan, et 120km de mauvaise piste à gravier m’ont fort retardé. Finalement, la pluie, le vent et des températures proches de zéro m’ont obligé à faire étape à 220km du but.
Ce sera donc demain le grand jour.
En principe.
Mon voyage se termine comme il a commencé il y a six mois en Alaska : Dans le froid et sous la pluie, avec le vent en prime. De ce fait la sensation de froid est beaucoup plus intense.
Il y a deux jours, en roulant vers El Calafate pour voir le Perito Moreno, par vent en face, ma moto plafonnait à 140 km/h, la consommation d’essence atteignant de quantités record. Le lendemain, sur la même route, mais en sens inverse j’atteignais facilement le 200 km/h. Si les vents de face mettent ma moto à mal, pour moi, ce sont les vents latéraux les plus durs. En fin d’après-midi, quand les rafales atteignent leur violence maximale, je dois fortement réduire ma vitesse, ne roulant des fois plus qu’à du 60 km/h.
Avez-vous déjà vu des oiseaux voler en arrière ? Moi, si.
Ou, pour les motards : Avez-vous déjà pris des virages vers la gauche, en tenant la moto penchée vers la droite ? Avec le même vent, un virage vers la droite, (le côté d’où souffle vent) se négocie à vitesse très réduite : la moto est déjà tellement penchée en ligne droite, qu’une inclinaison supplémentaire signifierait la chute, tout simplement. Eh bien, avec les vents de Patagonie, tout ceci c’est possible.
Les températures ont chuté rapidement, passant de 32° à 15° et puis à 6° en 3 jours seulement.
A part la région des parcs nationaux, à l’ouest, près du Chili, le paysage est aussi plat, désert, morne et ennuyeux que la pampa auparavant. Seule la couleur dominante est passée du vert au brun et jaune pâle. Le ciel est gris ou noir ; s’il y a des bouts de ciel bleu, il est d’un bleu pâle. Le soleil même est pâle, tentant vainement de réchauffer durant les rares moments où il arrive à percer les nuages.
Normalement j’aurais dû arriver à Ushuaia aujourd’hui. Mais un passage de frontière plutôt long, un ferry à prendre pour passer le détroit de Magellan, et 120km de mauvaise piste à gravier m’ont fort retardé. Finalement, la pluie, le vent et des températures proches de zéro m’ont obligé à faire étape à 220km du but.
Ce sera donc demain le grand jour.
En principe.
Mon voyage se termine comme il a commencé il y a six mois en Alaska : Dans le froid et sous la pluie, avec le vent en prime. De ce fait la sensation de froid est beaucoup plus intense.
Il y a deux jours, en roulant vers El Calafate pour voir le Perito Moreno, par vent en face, ma moto plafonnait à 140 km/h, la consommation d’essence atteignant de quantités record. Le lendemain, sur la même route, mais en sens inverse j’atteignais facilement le 200 km/h. Si les vents de face mettent ma moto à mal, pour moi, ce sont les vents latéraux les plus durs. En fin d’après-midi, quand les rafales atteignent leur violence maximale, je dois fortement réduire ma vitesse, ne roulant des fois plus qu’à du 60 km/h.
Avez-vous déjà vu des oiseaux voler en arrière ? Moi, si.
Ou, pour les motards : Avez-vous déjà pris des virages vers la gauche, en tenant la moto penchée vers la droite ? Avec le même vent, un virage vers la droite, (le côté d’où souffle vent) se négocie à vitesse très réduite : la moto est déjà tellement penchée en ligne droite, qu’une inclinaison supplémentaire signifierait la chute, tout simplement. Eh bien, avec les vents de Patagonie, tout ceci c’est possible.
Les températures ont chuté rapidement, passant de 32° à 15° et puis à 6° en 3 jours seulement.
A part la région des parcs nationaux, à l’ouest, près du Chili, le paysage est aussi plat, désert, morne et ennuyeux que la pampa auparavant. Seule la couleur dominante est passée du vert au brun et jaune pâle. Le ciel est gris ou noir ; s’il y a des bouts de ciel bleu, il est d’un bleu pâle. Le soleil même est pâle, tentant vainement de réchauffer durant les rares moments où il arrive à percer les nuages.
Normalement j’aurais dû arriver à Ushuaia aujourd’hui. Mais un passage de frontière plutôt long, un ferry à prendre pour passer le détroit de Magellan, et 120km de mauvaise piste à gravier m’ont fort retardé. Finalement, la pluie, le vent et des températures proches de zéro m’ont obligé à faire étape à 220km du but.
Ce sera donc demain le grand jour.
En principe.
