Tout est question de point de vue.
Ainsi, je me considère comme quelqu’un de chanceux.
Je pourrais m’apitoyer sur mon sort, mais non, j’a i eu de la chance.
J’ai eu la chance que le camion qui allait m’écraser, s’est écarté à temps.
J’ai eu la chance que le camion était en montée. S’il avait été en descente il n’aurait jamais pu s’écarter.
J’ai eu la chance que mon costume de motard m’ait parfaitement protégé. Mes mains amochées le sont de par ma propre négligence.
J’ai eu la chance que j’ai pu continuer ma route pendant 400km jusqu’à Blumenau, et que mon moteur s’est définitivement arrêté juste en face d’un hôtel. Je n’avais qu’à décharger mes bagages.
J’ai eu la chance que ce soit Blumenau, la ville « Allemande » du Brésil, où logiquement il y a un garage BMW, chose rare en Amérique du Sud.
J’ai eu la chance que BMW Brésil ait son propre dépôt de pièces de rechange, contrairement au Pérou, par exemple, qui aurait du commander les pièces en Europe.
Enfin, j’ai eu la chance que ma moto soit déjà éparée (nouvelle batterie et nouveau régulateur) et que je vais reprendre ma route demain.
La prochaine fois que vous serez dans une mauvaise passe, essayez donc de voir les choses du bon côté également, cela aide énormément