Me revoilà en route, enfin ! Je commençais à piaffer d’impatience. Lima est une bien belle ville, mais après quelques jours j’avais vu (presque) toutes les églises et tous les musées, et je commençais à ronger mon frein. De plus, je ne pouvais pas faire de grands projets, devant être toujours en stand-by pour signer un n-ième formulaire.
Ce matin donc, dès le soleil levé, j’ai quitté Lima et ses plages embrumées, cap au sud. Mon nouveau moteur ronronne comme un chat, le bonheur total.
L’étape du jour : Nazca et ses mystérieuses lignes.
Elles datent d’entre le 5ème et le 7ème siècle, sont l’œuvre du peuple Nazca, dont on ne sait pas grand-chose. Ces dessins géants, de leur nom scientifique : des géoglyphes, ont été formés en enlevant la terre rougeâtre ou grise en superficies sur une vingtaine de centimètres, découvrant ainsi une terre d’une couleur plutôt blanchâtre. Certains de ces dessins ont plusieurs centaines de mètres de long, et sont étonnants de par leur précision géométrique. Ce n’est que dans les années 1930 qu’ils ont été « découverts » en survolant la région en avion, car ce n’est que vus d’en haut que l’on peut les voir ; de là à ce que certains cerveaux dérangés déclarent qu’ils sont l’œuvre d’extraterrestres, il n’y a qu’un pas. Des esprits un peu plus rationnels parlent de figures astronomiques, de sites réligieux en plein air, lieux de sacrifices et autres.
Le plus souvent ils représentent des animaux, dont deux qui ne se trouvent pas dans le coin : la baleine et le singe. De plus, il y a un dessin d’un drôle de petit bonhomme que des locaux malins ont baptisé l’astronaute, question d’augmenter le mystère du site.
Fait marquant, le dessin des deux mains, et celui du singe, montrent une main avec 4 et une autre avec 5 doigts, apparemment un trait typique de la culture Nazca.
A moins que chez les martiens ce ne soit la même chose.
Le singe
L'araignée
les deux mains
L'astronaute
Nazca