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Il y a deux jours, j’ai quitté Buenos Aires, la dernière grande ville de mon voyage. Auparavant j’ai offert à ma moto son cinquième jeu de pneus, les anciens étaient totalement morts. L’hôtel que j’ai habité n’avait pas de garage, alors j’ai simplement garé ma moto dans le hall d’entrée de l’hôtel. Elle ne pouvait pas être en un lieu plus sur, et était une belle attraction pour les autres clients.


A nouveau je me suis tapé plus de 100 km de Pampa inhabitée, désespérément plate et ennuyeuse à souhait. Les quelques villes que j’ai traversé sont surtout industrielles ou axées sur l’industrie de la pêche, sans intérêt.


Me voilà donc en Patagonie, la dernière région que je traverserai. Enfin je revois des animaux et le paysage, toujours plat va changer bientôt.


Personnellement je vais beaucoup mieux ; mes mains cicatrisent bien, seule ma jambe droite est toujours enflée, et je boite encore un peu. Mais en tout cas, je me sens assez bien pour avoir ressorti mes cartes routières.


La légendaire Ruta 40 n’est pas si loin, et il se pourrait bien que je change mon plan de route encore une fois.


Mon plus grand souci maintenant, et il ne fait que grandir, c’est toujours le rapatriement de ma moto. De ce côté-là, je n’ai toujours rien de concret.

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