Depuis mon entrée dans le pays la route s'est rapidement élevée jusqu'à 2000 mètres avec quelques passages au-dessus de 3000 mètres. Il a fait chaud, mais une chaleur sèche assez bien supportable, du moins quand je roulais. Dès que j'étais en ville, je commençais à suffoquer rapidement dans mon épais costume de motard, et j'ai roulé en T-shirt. En quittant Mexico DF, la capitale, l^'état des routes s'est peu à peu dégradé. Sans être franchement mauvais, j'ai quand même bien réduit ma vitesse pour éviter les éventuels pièges au bout d'un tournant. Puis, de Puebla à Oaxaca, la route, après un col de plus de 3200 mètres à brutalement plongé jusqu'au niveau de la mer. J'ai passé une première zone de jungle, et tout de suite une humidité étouffante m'a mise à rude épreuve. Souvent également j'ai roulé dans les nuages bien bas, par visibilité quasi-nulle, sur mauvaise route en plus. Ma moyenne est brutalement tombée à moins de 40 km/h. C'est dommage, car la route était quasiment déserte, et sur un tronçon de 160 km, ul y avait enchainement de virage sur virage, jamais plus de quelques centaines de mètres de ligne droite. Par de bonnes conditions c'aurait été le rêve de tout motard.
champ d'ananas