Me voilà au Pérou. Enfin.

Je viens de laisser les Andes derrière moi, pour quelques jours du moins. Et enfin, il ne pleut plus. Peu après le passage de la frontière le changement de décor a été radical. Les tons ont changé du vert au gris et ocre. Pendant près de 600 km j’ai traversé le désert de Sechura. Une belle route le traverse, balayée par de forts vents latéraux. Malgré que ce soit un désert et que je sois redescendu au niveau de la mer, la température n’a pas excédé les 25° C.

Voila pour les bonnes nouvelles.

Hier mon GPS, sans doute stimulé par Noël qui approche, a soudainement changée les couleurs de son écran. Après avoir essayé toute la palette des couleurs de l’0arc-en-ciel, il s’est finalement décidé pour le noir. Définitivement. Désormais je devrai me passer de lui. Ce n’est pas bien grave, quoiqu’il fût bien pratique dans les grandes villes, j’avoue.

R.I.P.

Mais il y a pire.

Hier ma moto a commencé à émettre des bruits bizarres. Ce que d’abord j’interprétais comme des vibrations dans la protection de mon moteur, s’est rapidement amplifié et un peu plus tard identifié comme le cliquetis caractéristique d’une soupape défectueuse. J’ai ainsi roulé quelque 500 km jusqu’à Trujillo. A l’arrivée, mon moteur mourant émettait un bruit qui fit se tourner la tête des passants. J’en ai mal au cœur, mais je n’ai pas le choix. Le prochain garage BMW est à 600 km, à Lima. J’espère que ma machine tiendra jusque là. Puis on avisera.

Changement de temps radical après la pluie des derniers mois

Les forts vents latéraux ont un peu gâché mon plaisir