Avant-hier soir, quand Mr Kalpakji est passé me prendre, il y avait également Mr Kenis, Consul à l’Ambassade Belge à Damas. Son ambassade avait déjà été contactée depuis Luxembourg, il était donc déjà au courant de mon histoire, mais voulait entendre le récit détaillé de moi-même. Mais je dus les décevoir. Vers 10 heures, après 40 heures sans sommeil j’étais K.O. debout. De plus j’avais toujours une forte fièvre, et, à ma toux s’était encore ajouté une sacré diarrhée. Alors, honteux de moi, et conscient de mon impolitesse, je dus prier M Kalpakji de me ramener à mon hôtel, avant même d’avoir été au restaurant. Mais auparavant j’ai encore, à contrecœur, accepté son offre de me faire conduire à la frontière Syrienne par son chauffeur. J’étais vraiment trop mal en point pour faire tout le trajet. De plus, avec les nouveaux éléments dont nous disposions, cela semblait plus sûr.
Du côté Libanais, je serais attendu par le Colonel Pierre Salem, délégué par le Ministre de l’Intérieur du Liban, et ceci à l’initiative de mon copain Max, qui d’ailleurs, comme plein de monde, a remué ciel et terre pour me retrouver. Avec le Colonel j’avais convenu de lui faire un SMS, au moment où j’entrerais dans les bureaux Syriens, et un autre à ma sortie. Come cela, si le deuxième message ne venait pas, on saurait qu’il y a de nouveau des problèmes, et on pourrait réagir tout de suite.
Mais finalement tout s’est passé sans encombre. Tout le monde a été fort poli, et m’a invité à revenir en Syrie bientôt.
Il y a entre les deux frontières un no-mans-land de 10 km avant que je n’arrive au poste Libanais, ou on m’attend déjà. Ouf ! Je suis en sécurité ! Accueil chaleureux du responsable du poste qui m’invite dans son bureau, m’offre mon visa gratuitement, et me demande s’il peut m’être utile de quelque façon que ce soit. Je le remercie, j’ai tellement de contacts au Liban, les uns plus aimables que les autres, que je n’aurai pas besoin de d’avantage d’ aide. Et c’est lentement, presque à regret que je monte le dernier col, pour laisser mon vélo m’amener tout seul les derniers 20 km , tout en descente jusqu`à Beyrouth.
Aujourd’hui j’ai passé de longues heures avec M Jacques Raphaël, Consul Honoraire du Luxembourg au Liban, qui m’a fourni les dernières pièces du puzzle qui me manquaient encore. Plus j’en sais maintenant, plus je me rends compte à quel point je suis chanceux d’être ici aujourd’hui.
Demain je rentre au Luxembourg, puis je vais vous décrire en détail la semaine qui manque dans mon blog.
Beyrouth, la fin définitive de mon voyage