Avant de prendre le train pour Liuyuan, il nous fallait acheter les tickets, car les places dans les trains chinois sont réservées et numérotées. Nous nous sommes donc rendus à la gare de Turpan, distante de …..50 km de la ville de Turpan. Même l’aéroport était plus près. La raison en est que Turpan est situé en-dessous du niveau de la mer, alors que la gare est à 900m d’altitude. Ceci était surtout important lors de la période des locomotives à vapeur, qui pouvaient ainsi relier les grandes villes de la province du Xinjiang, sans descendre vers Turpan.
A propos grandes villes : lors de notre transfert de 673km ( 9 heures) nous en avons rencontré juste passé une seule, Hami ; et encore elle n’est pas grande. Sinon, rien, rien, rien ! Que du désert à perte de vue. C’est à devenir fou. Quand cela s’arrêtera-t-il ? Il parait qu’il y a 1,6 milliard de chinois dans ce pays, et nous, en voyageant près de 700km, on ne passe qu’une ville ; alors tous ces chinois, où se cachent-ils ?
Liuyuan est la ville où les routes contournant le Taklamakan par le nord et par le sud se rejoignent. Sinon, c’est une station ferroviaire totalement inintéressante en plein milieu du désert.
Notre hôtel fut à la hauteur de notre attente : Ni A/C , ni eau, mais beaucoup de bruit ; les vacances quoi !
Le lendemain on a enfourché nos bécanes pour roules 143km vers DunHuang, une ville aux multiples attraits. Mais, au risque de me répéter, pour cela nous avons encore roulé toute une journée dans le désert, à du 39°. Un seul village sur toute la route pour nous offrir un peu d’ombre.
Mon facteur motivation est en train de s’approcher du point zéro.
Minuscule point d'eau sur la route de Dunhuang
Plus d'eau à ce point-ci